Activités touristiques et sportives

Le lieu se nommait primitivement simplement « le Coin », c’était un simple hameau de la commune de Saint-Sauveur-en-Rue. Au XVIIIe siècle il reçut la visite de saint François Régis, « l’apôtre du Vivarais », venu en voisin. Mais l’infatigable marcheur de Dieu y fut très mal reçu. Cependant la graine était semée, elle ne demandait qu’à  germer’. Le remords finit par ronger les habitants du Coin, qui décidèrent en 1830 d’élever une église dédiée à  saint Régis. En 1858 le hameau fut érigé en commune, qui prit naturellement le nom de Saint-Régis-du-Coin. On a d’ailleurs coutume de dire : « dans le Pilat, on a mis saint Régis au coin et saint Sauveur à  la rue.

Sur plusieurs endroits du territoire, vous pouvez admirer des sites mégalithiques témoignant d’une présence humaine préhistorique dans la région. Les sites les plus spectaculaires sont sans doute :

– La pierre des 3 évêques

Cette pierre de 2.50m de diamètre est située sur la ligne de partage des eaux. Depuis tout temps, elle a joué un rôle de limite de territoire.

D’abord sous les romains où elle délimitait les 3 provinces La lyonnaise, La Gaule et la Narbonnaise puis au Moyen Âge elle devint le point de jonction des évêchés de Lyon, de Vienne et du Puy en Velay. La légende veut que les 3 évêques se soient réunis ici, restant ainsi chacun sur son territoire.

– Les pierres st martin

Selon la légende, un jour que saint Martin passait par le Pilat, son cheval mit le pied sur cette pierre et aussitôt il fit un bond gigantesque qui l’emmena sur un autre rocher, loin au nord-ouest, situé aujourd’hui à  côté du barrage du Sapt. Et saint Martin fit ainsi plusieurs bonds de suite, de pierre en pierre. Depuis, on emmène sur ces cailloux les enfants qui tardent à marcher, on leur arrose les jambes avec l’eau qui stagne dans un bassin, et le miracle s’accomplit. Les mauvaises langues vous diront que les parents, fatigués de porter leurs marmots dans la dure montée vers le Crêt de Chaussitre, les lâchaient au retour et, vaille que vaille, les gamins étaient bien obligés de marcher s’ils voulaient rentrer au bercail.

Cette Pierre Saint-Martin fut bien sûr marquée d’une croix, qui disparaît et réapparaît (volée par des impies, remplacée par des bonnes âmes) au fil des temps. Aujourd’hui, elle bénéficie en plus de panneaux didactiques racontant toute son histoire et ses légendes. Les lieux sont propices à la rêverie.

– Les pierres Ratière

Pas de légende connue sur ces pierres, mais leur simple vue est très impressionnant !

Les enfants adoreront jouer au cache-cache derrière des géants et se balancer sur un arbre balançoire. Pour finir, RDV un peu plus loin dans la forêt de Taillard sur l’espace pique-nique aménagé.

• • La Bascule sur le bourg

Complètement rénovée vous pouvez découvrir cet outil indispensable à l’activité agricole et économique il y a pas si longtemps !

Fiche technique

• La Chapelle et le petit clos

Vous êtes ici devant l’enceinte du premier cimetière, qui faisait face à l’église originelle de 1830.  Avec la création de la commune en 1858, la population augmente : le cimetière devient trop petit et déménage hors du bourg en 1887. L’église originelle, trop vite vétuste, doit elle aussi être reconstruite.

La nouvelle église est terminée en 1896. Les vitraux sont réalisés l’année suivante. On peut découvrir sur le triptyque dédié à Saint-Régis, une vue de la première église.

Fiche technique

• Le chemin Pavé

Encore pavé et dallé sur cent mètres, le chemin de Petaloup, sur le hameau de La Chapelle, est l’un des plus beaux de la Loire ! Il s’agit d’une voie typique de l’Ancien Régime : des pavés verticaux enfoncés dans le sol étaient ensuite recouverts de dalles plates pour empêcher tout mouvement en cas de dégel.

Ce chemin de pélerinage vers Compostelle s’inscrit dans la voie reliant le Rhône au Puy. Une borne devait ici indiquer la distance restant à parcourir avant Bourg-Argental.

Fiche technique